Travail 1

Réalisation d'un visuel graphique par un gabarit.

Question du rapport du noir et blanc, le contraste et le traitement binaire radical du remplissage, maîtriser la relation "Dominant-dominé", rythme, plein - vide, symétrie-dissymétrie afin de créer un rythme graphique.

Premier test de gabarit: carré 6/6 cm

 Premier essai de classification : J'ai créé 3 familles, une jouant avec des bandes en essayant de trouver un rythme entre  les phases blanches et noires comme des graduations pour certains, une expression de l'augmentation et de la diminution. La seconde famille joue plus sur les pleins noirs et les pigments blancs viennent effriter et dégrader la  forme noire. La troisième famille est plus basée sur la disposition dans la page, jouer sur une certaine régularité et symétrie . 

Essai de visuel : En combinant ces 3 familles j'essaie de créer un espace de circulation pour le blanc ainsi que pour le noir, j'ai essayer de jouer avec des masses plus sombres, plus compactes  qui allaient contraster avec d'autres parties moins fournies, plus légères et de créer dans chacune d'elles une circulation.

A travailler, trouver une piste à suivre pour réaliser le visuel final.
Parmi tous ces gabarits l'aspect de décomposition, de dégradation, est celui qui m'intéresse le plus. J'aime particulièrement cette idée de désordre et de légèreté, une sorte de fluidité dans la destruction. 

A partir de ça, je commence à expérimenter des essais par ordinateur, je test le mouvement par dissipation et dégradation :

L' essai n'est pas concluant, il rend un aspect trop attendu, trop imagé et donc pas assez recherché. Je me suis en parti inspiré du travail de Vera Molnar, en essayant de jouer sur l'illusion d'optique, essayer aussi de travailler sur le désordre organisé.
Je pars donc sur quelque chose de plus aléatoire, en réalisant deux essais :

Le premier est plus sage, plus organisé il reste encore très dessiné, alors que le deuxième crée un mouvement fluide et circulaire dans une sorte d'espace pixelisé, faisant ressortir aussi bien le blanc que le noir, et parfois même le gris par masses. Certaines masses ressortent et sont mises en avant, et c'est sur cette version finale que je vais réaliser un volume 3D avec 3 plans, je vais faire en sorte de faire ressortir ces masses pour créer une profondeur. Le travail de Buren au grand palais avec sa forêt m'a inspiré par rapport à l'organisation de mon volume. En prenant les masses dominantes je les place à différentes hauteurs sur deux faces, de façon à créer une distance et une profondeur.




J'ai 

Vera Molnar

Vera Molnar est une artiste plasticienne hongroise.

Quand les carrés et les lignes passent par les main de Vera, on est hypnotisé, elle joue sur la dissonance des formes et des lignes. Les lignes, horizontales, verticales, obliques, se soulèvent, se croisent, s'impose, tournent autour d'un axe. Les oeuvres de Vera Molnar, vibrent parce que rien n'est jamais stable. Des équilibres naissent les déséquilibres.

Adrian Frutiger

Adrian Frutiger est créateur de caractères et de logotype.

Il est considéré comme le plus grand typographe de notre temps. Il travail sur des séries partant de l'étroit-maigre au large-gras et répond à un large éventail d'occupation dans la page. Son oeuvre révèle un dessinateur de haute culture typographique. Sa typographie est aussi une recherche de formes plus libres.

Eduardo Arroyo

Eduardo Arroyo est un peintre, lithographe espagnol .

Il est un des fondateur de la figuration narrative, Il joue la simplicité des formes et des couleurs en créant des personnages et des univers particulier, très étrange, parfois effrayant. Avec une réalisation plutôt simple  Arroyo arrive à surprendre et à nous interpeller par le poids que dégage son oeuvre.

Karel Martins

Karel Martins est un graphiste et typographe néerlandais. 

Il joue particulièrement avec la couleur et le résultat de la juxtaposition entre elles. Ses images donnent un effet de dimension et de mouvement alors qu'elles sont évidement statiques. Il crée un type de typographie moderne en jouant sur les contrastes de couleurs et de formes géométriques se dessinants d'elles même sur le fond blanc.

Wolfgang Weingart

Wolfgang Weingart est un designer graphiste et typographe, il travail beaucoup sur le principe des contreformes en noir et blanc qu'il manie très bien. Il donne une dimension particulière à la typographie, il lui donne un sens par sa forme et sa disposition, une disposition qui interpelle et qui pousse à essayer de comprendre d'avantage.

John Maeda

John Maeda est un artiste et un numéricien, qui ne voit pas seulement dans l'ordinateur un outil de remplacement des outils graphiques classiques mais un nouveau support artistique à part entière.
Il s'amuse à trouver différentes expressions graphiques en utilisant le noir et blanc aussi bien que la couleur.  il joue autour de la perception des formes et de leur représentation.

 

Jean Tinguely

Jean Tinguely artiste plasticien suisse (1925-1991).

Ses sculptures sont des sortes d'œuvres totales, elles peuvent simuler simultanément plusieurs sens : la vue, l'ouïe, le toucher et parfois même aussi l'odorat lorsqu'il y avait émission de fumées. Il joue avec les formes, les couleurs il les assemble et réussi à créer des choses à la fois étranges et poétiques.

Jesús-Rafael Soto

Jesús-Rafael Soto était un artiste plasticien (sculpteur et peintre), né le 5 juin 1923 et mort le 14 janvier 2005.
Il est célèbre pour ses peintures et constructions géométriques, jouant avec les effets d'optique.
Il expérimente les plans chromatiques et les qualités de transformation de la couleur, explorant les rapports entre les lignes parallèles et la figure, et entre le fond et le premier plan, afin de produire du mouvement dans les peintures, des constructions tridimensionnelles, et des reliefs.
Il crée ses "Vibraciones", ces peintures sont intéressantes car il y intègre le mouvement dans la surface bidimensionnelle par une superposition de lignes, d'éléments suspendus, et de figures géométriques qui produisent des vibrations optiques pendant que le spectateur se déplace. Cela donne plus d'immersion entre le spectateur et l'oeuvre.

Martin Barré

Né en 1924 à Nantes.
Martin Barré ne cesse d’interroger et de repenser les données fondamentales de la peinture, c’est-à-dire le format, le geste, la figure, la série, jusqu’à l’installation même des tableaux.
Au début des années 50, Martin Barré s’engage dans une voie totalement personnelle, celle de l’abstraction. Dans ses œuvres, le peintre travaille sur des figures géométriques qui traversent l’espace blanc de la toile comme des apparitions éphémères. A mi-chemin entre l’abstraction géométrique et l’abstraction lyrique. Elle se caractérise par un esprit de rigueur et d’analyse, à partir de la réflexion sur la nature des relations entre le tableau et la peinture. L’espace de la toile devient un territoire à conquérir, où le fond sépare les figures plus qu’il ne les réunit. Il joue surtout sur les pleins et les vides, le spectateur doit surtout se concentrer sur la relation entre ces deux notions.

Edward Hopper

Edward Hopper, né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le 15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain, qui exerça essentiellement son art à New York, où il avait son atelier. On peut observer dans son travail une présence récurrente  de lignes droites, une structure très géométrique dans l'organisation de la toile, avec toujours un élément "perturbateur" qui vient dessiner des courbes et casser un peu ce rythme. ce sont souvent les personnages qui en sont la cause. De plus la mise en scène de ses oeuvres est très intéressante, que ce soit par l' éclairage, le cadrage, tous ces éléments en ont fasciné plus d'un notamment certain grands réalisateurs tel que Alfred Hitchcock.